La banlieue

Dans la banlieue, le meilleur moyen de trouver Diosp est de le chercher au Honky Tonk ou chez son ami, Seebo.
Dire de Diosp qu'il a une maison est beaucoup. Sa maison ne prend qu'une quarantaine de m², juste le nécessaire pour y dormir, pas pour y vivre. A l'intérieur, seul le minimum y est : c'est une minuscule salle, où Diosp a reussi à entasser un frigo minuscule, un lit une personne, des rideaux pour faire beau et une armoire pour les affaires, c'est tout. Diosp n'y passe que ses nuits, et encore, s'il ne va pas dans un hotel pour peu qu'il ait de l'argent devant lui.
Dès qu'il le peut, il va chez Seebo, qu'il ne connaît que depuis que ses parents ont quitté la maison; ou dans le Honky Tonk, un bar connu des habitués, dont il fait parti.
Il n'aime pas rester chez lui pour une raison qu'il ne raconte qu'a ses proches : lorsqu'il était petit, ses parents le forçait à rester chez lui, pour étudier. Cela l'empêchait d'aller jouer avec les autres enfant du village, et il en a été traumatisé. La seule fois où il était sorti, il était passé par la fenêtre, était tombé et s'était cassé les deux jambes. Ses jambes s'étaient réparées toutes seules, et il fut dès lors chassé du village, qui le prit pour un démon.
Il partit alors pour la ville, où il espérait faire fortune. Il l'espère toujours d'ailleur. Seebo a été le seul qui a pu le comprendre : lui aussi a vu ses parents disparaître de sa vie. Diosp aimait aller chez Seebo, car là-bas, tout était plus grand. Il faut rappeler que Diosp vit dans 37m².

Une sonnerie, simple et net, il y a avait qu'un personne pour sonenr à cette heure. Seebo se leva, eteindit son ordinateur, déboula les escaliers. D'un geste de la main, il ouvrit la porte au loin, attrapa son manteau. Il rejoigna un jeune garçon de 16 ans. Ils commencèrent à s'en aller quand soudain, Seebo se retourna d'un clignement des yeux, la porte se fermit et on entendit un déclic pour dire que la porte s'était vérouiller. Ils marchèrent ensemble, ils avaient décider la veille d'aller au Honky Tonk. Seebo se trouvait à la droite de Diosp.

Bon tu es prêt? on y va?

Seebo commençais à acceler le pas malgré qu'il savait que Diosps courait beaucoup plus lentement.

Diosp voulait aller au Honky Tonk tôt aujourd'hui, et à peine avait-il sonné à la porte de son seul vrai ami que celle-ci s'ouvrit. Personne n'était derrière pour l'ouvrir. Seebo aimait vraiment son pouvoir. Diosp l'attendit juste une minute, et ils furent près à partir. Seebo sortit de chez lui en laissant la porte grande ouverte, mais la referma à l'aide de son magnétisme.

"Tu es près? On y va."avait-il dit et ils partaient.

Mais Seebo marcha de plus en plus vite. Cela avait le don de l'exaspérer. Seebo savait parfaitement que Diosp ne pouvait faire que de médiocre performances à la marche ou à la course. C'est pour ça qu'il chaussait des semelles en plomb : Seebo pouvait utiliser son magnétisme dessus et accélerer la marche de son ami, mais en plus, lorsque celui-ci donnait un coup de pied, la puissance du coup était multipliée par près de 15 fois l'énergie déployée. Diosp pouvait aisément faire un trou dans un mur grâce à cela, mais ses semelles le ralentissait encore plus.
Ils ne firent que 150 mètres avant que Diosp ne soit épuisé.

"Pourquoi tu es toujours obligé de marcher plus vite que moi?"demanda-t-il à Seebo.

Celui-ci se retourna, le regarda, sourit et finalement, utilisa son pouvoir pour l'aider à marcher plus vite.

"Merci! Mais il faudra que je te le dise à chaque fois?"

Ils marchèrent encore un moment, Diosp parfois en voletant légèrement, et arrivèrent finalement sans autres embrouilles au bar préféré des deux amis.